Jonathan Coe, La Pluie, avant qu’elle tombe

Pour les dix ans du Mois Anglais, j’ai décidé de republier mon premier billet anglais du Mois Anglais de 2011. C’est un billet un peu épistolaire, j’y ai fait quelques petites corrections et j’étais un peu émue en le relisant, repensant à tous nos échanges avec Lou.

C’est le premier jour du Mois Anglais organisé par Lou, Cryssilda et Titine, et je suis impatiente de vous parler de ce roman que j’ai lu dimanche, pendant le RAT.

Rosamond meurt et laisse derrière elle des cassettes, racontant ses souvenirs à travers une série de photos qu’elle décrit à Imogen, une jeune femme aveugle ignorant tout de ses origines familiales.

« C’est  l’histoire de trois générations de femmes, liées par le désir, l’enfance perdue et quelques lieux magiques ».

Pour l’anecdote, le quatrième de couverture avait été mangé par mon gros chiot ! Une gentille blogueuse (DeL, je crois) me l’avait scanné, envoyé et je l’avais recollé. Il n’a pas très bien vieilli mais il a le mérite d’exister !

Thursday, December, 15th

Dear Lou,

Merci pour cette très belle découverte qui se trouvait dans ton colis de cet été et que je n’aurais sans doute pas lue sans toi. C’est aussi la première fois que j’ouvrais un livre de Jonathan Coe.

Le titre de ce roman ne m’était pas étranger car une personne du « Livre – Échange », le club de lecture de la médiathèque que je fréquentais, en avait dit beaucoup de bien mais à l’époque, je ne m’étais pas laissée tenter. La couverture de ce livre ne me plaisait pas, ça n’a pas tellement changé, je la trouve assez froide, et le quatrième ne m’avait pas donné envie de m’y plonger à ce moment-là.

Tant mieux quelque part sinon, la surprise n’aurait pas été totale car j’ai été emportée par l’histoire de ces femmes, touchée, bouleversée et captivée par le récit de Rosamond, les liens entre les personnages, les manipulations et les blessures du passé qui se perpétuent.
Je n’ai pas été séduite dés le départ mais à un moment donné, j’ai été comme « aspirée« , kidnappée et mon intérêt n’a cessé de croître au fil des pages.

Je trouve ce roman magnifique, passionnant à lire, bien écrit, suffisamment profond pour me laisser une trace de lecture, qui me rappellera dans quelques années que j’avais adoré ce roman. J’ai ressenti aussi beaucoup de tristesse et un sentiment d’anéantissement une fois la dernière page tournée.
En voilà des manières de me tourmenter ainsi, dear friend!

Pour reprendre ton expression, je vais encore me laisser « hanter » pendant quelques temps, je pense, par ce roman qui m’a fait forte impression et le conseiller autour de moi. A très bientôt. I drink a cup of tea à ta santé.

Sincerly Yours.

Hilde

PS: Si tu as d’autres romans de Jonathan Coe à me conseiller, je suis preneuse.

La pluie, avant qu’elle tombe de Jonathan Coe, édité en 2009 chez Folio/Gallimard.

15 commentaires sur “Jonathan Coe, La Pluie, avant qu’elle tombe

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  1. Merci beaucoup Hilde pour ce beau post et ce moment de nostalgie. J’adore l’anecdote avec la 4e de couverture. Quel plaisir de relire ton billet 10 ans après ! Bisous

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    1. Merci. 😊 C’était vraiment une belle découverte.

      J’avais oublié que 4e de couverture était féminin, tiens ! Oui ça fait partie des bêtises de jeunesse de Galak, hihi ça fait des souvenirs amusants ! Bisous

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  2. Il est très beau ton billet et ton chien aussi ! Ado, j’avais un lapin nain, qui vivait en liberté, et grignotait les tranches de livres… Je n’ai pas lu ce titre de Coe, mais j’en ai bien l’intention aussi.

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  3. Merci de nous partager cet extrait de correspondance. J’adore. Je suis comme toi, je n’avais pas particulièrement envie de lire ce roman en voyant sa couverture. J’ai changé d’avis grâce à toi. Je vais le chercher sur Vinted.

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